Toxicité des médicaments psychiatriques

CARENCES et déséquilibres provoqués par les neuroleptiques –

Dommages cérébraux chroniques induits par les médicaments psychiatriques et comment s’en sevrer par le psychiatre Peter Briggins

Les effets indésirables des anti psychotiques par le psychiatre David Healy

Neuroleptiques et mortalité des schizophrènes par le psychiatre Alain Botero : plus une schizophrénie reçoit de neuroleptiques, plus son risque de mort prématurée augmente. — . L’association décès prématuré x nombre de neuroleptiques se vérifie tout au long du suivi.

Une espérance de vie diminuée – de 13 à 16 ans

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Comment et pourquoi diminuer les antipsychotiques vidéo par Fabrice Berna professeur de psychiatrie au CHU de Strasbourg –

https://les-schizonautes.fr/wp-content/uploads/2023/03/Comment-et-pourquoi-diminuer-les-antipsychotiques-Ft-Pr.-Fabrice-Berna-copie.mp4

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Les morts cachés des neuroleptiques par le docteur, chercheur en médecine interne et professeur Peter Gotzsche ..

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Neuroleptiques et mortalité chez les schizophrènes – par le psychiatre Alain Bottéro –

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Les médicaments psychiatriques sont incroyablement destructeurs et neurotoxiques – Par le psychiatre PETER BRIGGIN

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David Healy_ Médicaments psy

Les médicaments psychiatriques démystifiés

Pour « neuroleptiques mode d’emploi « nous avons choisi de présenter l’ouvrage du Psychiatre avisé et critique David Healy -«les médicaments psychiatriques démystifiés » ainsi que le premier chapitre du livre de Peter Gotzsche – kit de survie en santé mentale – ainsi que les travaux de plusieurs psychiatres critiques : Peter Briggin , Kelly Broggan

PRÉFACE par le psychiatre Gilles Mignot , pharmacologue et psychiatre, praticien hospitalier au CHU de Nice, responsable de la rubrique << Rayon des nouveautés ›> à la revue Prescrire, France

Table des matières – et Présentation de deux chapitres :

Chapitre 2 Les anti psychotiques -( posologie – dosage ) 

 Chapitre 3 Les effets indésirables des anti psychotiques et leur gestion

La thérapie flexible 

LES BENZODIAZEPINES dossier complet

Guide des psycho drogues – Équivalence entre neuroleptiques – Développé JOHN PRESTON, PSY.D., ABPP

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Sevrage – mode d’emploi

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NE JAMAIS SE SEVRER BRUTALEMENT – mais toujours progressivement pour mettre toutes les chances de son coté – et soyez très patient – faites vous accompagner et entourer si possible

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Directives de l’Association allemande de psychiatrie, psychothérapie et psychosomatique – publiées en mars 2019

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SEVRAGE_Réactions de sevrage _ par le psychiatre Peter Briggin

Règles & Symptômes de sevrage _ par le psychiatre Peter Briggin

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Réduire ou stopper les anti psychotiques – Par le psychiatre Fréd Berna dans la revue d’info psychiatrique – Cairn Infos –

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Symptômes détaillés de sevrage de A à Z par Laura Delano et sa communauté de soutien

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Sevrage – témoignage : https://les-schizonautes.fr/wp-content/uploads/2023/03/Arreter-le-loxapac.-7-ans-apres.-Une-vie-sans-neuroleptiques.mp4

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Veuillez également éplucher soigneusement le manuel de sevrage ci dessous

Le Manuel de Sevrage des Psychotropes — Carole Advice

Sevrage 10 vidéos pas à pas de Carole Advice

Vidéo 1: médicaments psychiatriques, cerveau et sevrage ( Carole Advice )

Guide et résumé des 10 vidéos sur le sevrage par Carole Advice

Fractionner et baisser ses doses – outil pratique – par Carole Advice

Symptômes de sevrage aux neuroleptiques

Guide de sevrage — projet Icarus

Le sevrage par la psychiatre Kelly Broggan

https://www.youtube.com/watch?v=DE-Ef_Jp8cQ

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Dossier CBD ou cannabidiol

Dossier CBD ou Cannabidiol

Des études récentes suggèrent que le CBD amène des améliorations et des bienfaits pour les patients atteints de schizophrénie –

La documentation sur PubMed :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=Cannabidiol

Les effets anti psychotiques du CBD – Etude de Leweke publiée dans Pubmed et Nature

Deux Etudes

1 Etude allemande

2 Etude publiée sur Pubmed

UNE VIDEO

VIDEO tirée d’une conférence du docteur et chercheur Vinzenco Micale donnée à Strasbourg – Ce chercheur travaille depuis une vingtaine d’années sur le sujet

c’est la plus complète aussi sur le sujet :

Un site où se procurer du CBD pur à 99 % sous forme de critaux , de capsules , ou de comprimés sécables – https://www.cristadiol.com

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Outils à creuser

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TOXICITÉ des métaux lourds dans la SCHIZOPHRÉNIE

Journal of Orthomolecular Medicine Vol. 23. No. 2, 2008 —- Orthomolecular Treatment For Schizophrenia: A Review (Part Two)

Toxicité des métaux lourds dans la schizophrénie _ Ray Pataraccia

les-schizonautes.fr

Causes de la schizophrénie

Excès de métaux lourds dans la schizophrénie

Les métaux lourds sont couramment trouvés dans la schizophrénie et d’autres problèmes de santé mentale. Les métaux lourds peuvent détruire le tissu cérébral et laisser les cellules cérébrales compromises au niveau structurel et fonctionnel.

L’excès de cuivre et de mercure est associé à la formation d’hallucinations. Cependant, l’excès de cuivre est la principale neurotoxine parmi les de métaux lourds en excès observés dans la schizophrénie.
Ici, nous voyons une hyperstimulation de la voie dopaminergique, noradrénaline et épinéphrine. En théorie, si ces neurotransmetteurs étaient libérés à des concentrations plus élevées pendant les périodes de stress (par exemple pendant l’adolescence ou au début de la vingtaine, période de début la plus fréquente de la schizophrénie) et dégradés en hallucinogènes, cela pourrait provoquer des symptômes psychotiques.

La plupart des métaux lourds sont des radicaux libres qui induisent un stress oxydatif (peroxydation lipidique) et ont une affinité pour le tissu cérébral.- La neurotoxicité induite par les radicaux libres et le stress oxydatif sont impliqués comme facteurs causatifs de la schizophrénie.- Ces radicaux libres compromettent les capacités et / ou détruisent le tissu cérébral et, ce faisant, font diminuer la disponibilité de tissu cérébral viable. Notez que d’autres mécanismes de compromis du tissu cérébral sont impliqués dans la schizophrénie, de sorte que la charge supplémentaire de métaux toxiques doit être évitée.
Des niveaux élevés de métaux lourds sont associés à une pathologie schizophrénique.
Il n’est pas rare de voir des niveaux toxiques de cuivre, de plomb, de mercure, d’aluminium, d’arsenic et de cadmium chez les schizophrènes. Nous trouvons certains des cas schizophréniques les plus avancés parmi ceux ayant trois métaux lourds ou plus. La toxicité des métaux lourds est également associée au TDAH, à l’anxiété, au trouble obsessionnel-compulsif, à la dépression, au trouble bipolaire et à la démence.

Les métaux lourds sont excrétés en utilisant la protéine éliminant le métal du corps, la métallothionéine –
En éliminant les métaux lourds du corps des, cette protéine perd le zinc. La perte de zinc dans la schizophrénie compromet à son tour la capacité de transcrire des protéines et de fabriquer des neurotransmetteurs. Les chercheurs reconnaissent que les voies de transcription des protéines cérébrales sont compromises dans la schizophrénie
. La carence en zinc est associée à la schizophrénie et à plusieurs autres pathologies psychiatriques, y compris la dysfonction de l’humeur et la démence.


Le plomb perturbe la fonction mentale. Les niveaux de plomb toxiques sont associés à la psychose. La toxicité du plomb est également associée aux troubles du comportement, aux troubles de l’humeur, aux troubles d’apprentissage, à l’insomnie, aux troubles immunitaires, aux lésions cérébrales et au développement retardé du nourrisson. Il a été démontré que le plomb perturbe le transport de l’hormone thyroïdienne (T4) dans le cerveau. Si vous êtes un citadin, vous êtes exposé au plomb et le risque de toxicité du plomb augmente avec l’âge. Avec l’utilisation répandue de pesticides, le plomb s’accumule dans la chaîne alimentaire. Le plomb se trouve dans les peintures, les couleurs d’impression, le verre, les batteries, les produits antirouille, les alliages et les vieilles conduites d’eau et baignoires.
Le mercure est toxique et n’a aucun usage thérapeutique; en fait, il perturbe le métabolisme de la dopamine et de la norépinéphrine.17 Il n’est pas rare de trouver du mercure élevé chez les patients atteints de schizophrénie. Le mercure se trouve dans les lumières fluorescentes, les vaccins, les thermomètres et les poissons, les animaux et les plantes exposés à des environnements toxiques. Les obturations dentaires contiennent en moyenne environ 40% de mercure, ce qui peut entraîner une lixiviation électrolytique. Le mercure provoque souvent des maux de tête, de l’irritabilité nerveuse, un déclin de la mémoire, une dépression, une fatigue rapide, des nausées, des maux d’estomac et des susceptabilités allergiques. Le mercure a une forte affinité pour le cerveau mais aussi pour le foie, les reins et la rate.
L’aluminium peut être toxique chez les patients atteints de schizophrénie, de troubles de l’humeur, de la maladie d’Alzheimer et de pathologies du système digestif. L’aluminium perturbe la fonction enzymatique et est bien documenté pour perturber la cognition, l’apprentissage et la mémoire. Les sources environnementales de l’aluminium comprennent les ustensiles de cuisine en aluminium (notamment pour chauffer et déglacer avec un acide tel que le vinaigre ou le vin), les boîtes à boire, les fromages fondus, les déodorants et l’eau potable (l’aluminium est plus soluble) .

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CUIVRE – En concentrations excessives, le cuivre a un effet toxique et, dans la schizophrénie, contribue à l’oxydation excessive des catécholamines, dont les produits finaux sont des hallucinogènes toxiques instables. Nous avons observé que la toxicité du cuivre est le profil le plus courant des métaux lourds dans la schizophrénie. Il est également associé au TDAH, à l’autisme, à la dépression, à l’anxiété, au trouble bipolaire et à la paranoïa. Avec la toxicité du cuivre, on observe une carence clinique en zinc. Le cuivre est abondant dans les aliments et dans l’eau, comme on le trouve dans les sols, les pesticides et les aliments pour animaux. Depuis la Seconde Guerre mondiale, nous avons été exposés à des niveaux plus élevés de cuivre en raison de la tuyauterie de cuivre dans les maisons modernes et de l’utilisation généralisée des pilules contraceptives (à base d’œstrogènes). Les autres sources de cuivre comprennent les théières en cuivre, les jacuzzis ou les piscines traitées au sulfate de cuivre, l’eau potable, les plombages dentaires, les vitamines prénatales et le cuivre DIU’s.

Excès de cuivre: Les symptômes physiques associés à l’excès de cuivre comprennent l’apathie du foie, infection virale (mononucléose, hépatite), infection fongique (levure), blocage de la vésicule biliaire, mauvaise libido (hommes et femmes), fausse couche, infertilité et cancer. Les symptômes de santé mentale associés à l’excès de cuivre comprennent la dépression hormonale, la dépression post-partum, l’agressivité, le syndrome prémenstruel, la paranoïa, la psychose et les symptômes du TDAH, y compris l’agitation, la faible concentration, l’inattention, l’impulsivité.

Les neuroleptiques, les antibiotiques, les antiacides, la cortisone, le Tagamet, le Zantac et les diurétiques favorisent souvent la biochimie dominante du cuivre.
Le foie produit les protéines régulatrices du cuivre, la métallothionéine et la céruloplasmine et, avec une fonction thyroïdienne faible, leur synthèse protéique hépatique est diminuée. Le corps tente d’éliminer l’excès de cuivre en l’excrétant du foie par l’excrétion de la vésicule biliaire à l’intestin.
La vitamine B3, la vitamine C et le zinc sont cliniquement utiles en raison de leur antagonisme physiologique au cuivre –

Les schizophrènes rechutent lorsque la fonction thyroïdienne est faible. Une fonction thyroïdienne médiocre favorise la rétention des métaux lourds. Inversement, les métaux lourds semblent jouer un rôle majeur dans le blocage de la conversion des enzymes T4 en T3. – L’élimination des métaux lourds implique la mobilisation et l’élimination du métal, ce qui est souvent préférable après optimisation de la fonction thyroïdienne. Les organes impliqués dans l’élimination du métal ont tendance à fonctionner plus efficacement lorsque le métabolisme thyroïdien est intact. Il est également essentiel d’éviter les expositions environnementales aux métaux lourds. les-schizonautes.fr

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Métaux lourds & schizophrénie

1. Toxicité des métaux lourds dans la schizophrénie ( bibliothèque orthomoléculaire – R Pataraccia )

2. La toxicité du mercure et sa relation avec les pathologies neurologiques. Sous titres en français – https://www.youtube.com/watch?v=VeaZO61O5Vk

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3 . France -Contamination aux métaux lourds

4. Doc Christopher Exley – Aluminium, le corps blessé… Une invasion toxique – vidéo, sous titres en français https://www.youtube.com/watch?v=Ju4-lKwQ4ak

5. Des jeunes de Grassy Narrows dénoncent 50 ans d’empoisonnement au mercure. vidéo sous titres en français – https://www.youtube.com/watch?v=HHT3RiCYLU0

Chelations

1. Détox naturelle des métaux lourds – vidéo – sous titres en français : par le docChristopher Shade – https://www.youtube.com/watch?v=ja7e59x5Rio

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2. Détox naturelle – conférence du doc Christ. Shade traduite par Gwénola Le Dref du site http://pourquelarouetourne.com/

3. Le Silicium permet de détoxifier l’organisme de l’aluminium (et des métaux lourds)
https://www.youtube.com/watch?v=fPOOwJ_c9jg

4. Le Dr Mercola interroge Boyd Haley sur le traitement de la toxicité du mercure
https://www.youtube.com/watch?v=m7uaObibomo – sous titres en français

5. Le protocle de Dietrich Klighardt – en français fichier pdf

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Nos droits – livres , sites & fb

NOS DROITS – AGIR

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Livres –sites -films – pages FB

  • Voir les nombreux documents sur Dialogue ouvert ( sur le web )
  • livres de Abram Hoffer :
  • Comment vivre avec la schizophrenie ( en français ) – ce livre se trouve encore d’occasion sur le web ( environ 15 €)
  • Traitement orthomoléculaire de la schizophrenie ( traduit en français )
  • Healing Schizophrenia – Guérir la schizophrénie ( introduction )
  • Psychose et guérisons– ouvrage du psychiatre Edward Podvol – la continuité des maisons Soteria du psychiatre Loren Mosher –
  • Psychiatrie mortelle et déni organisé – du médecin e chercheur Peter Gotzsche – livre très important qui passe en revue les pratiques de la psychiatrie  » officielle  » ( 15 à 20 € ) avec énormément de sources !

  • Livres sur la nutrition –
  • Le syndrome entéropsychologique – Doc Nathasa Campbell-Mac Bride – neurologue et nutritionniste
  • Le jeune une nouvelle thérapie – Thierry de Lestrade ( 11 € )
  • Psychose et traitements – par Patrick Coupechoux

Sites Web

Neptune – Forumpsy.net

les thérapies de guérisons ( Luc de bry )

Depsychiatriser – collectif contre la maltraitance massive en psychiatrie

Gwenola Le Dref – s’est guérie de troubles psychiques et autres dysbioses ( bi polarité )

Pages FB

SOIGNER DIFFÉREMMENT, rémission guérison, rétablissement, schizophrénie _ le groupe de Dina

Luc de Bry -OPEN DIALOGUE » francophone, Guérison, Psychose, Schizophrénie, Bipolarité

Associations ( en chantier )

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Corruptions médicales

Corruptions médicales

– Bien qu’il soit difficile de faire des amalgames entre tous les toubibs , force est de constater que ce phénomène existe , comme existe la lune au dessus de nos têtes – Dans cette page nous donnerons la parole à ceux qui peuvent le mieux en parler : les médecins eux mêmes – et après à quelques unes des victimes des corrompus –

Christian Perrone – vidéo: dénonciation détaillée de la corruption en France , en Europe et ailleurs – avec comme conséquences de nombreux décès – Covid , Sras , études et publications frauduleuses , etc..ça donne le vertige !

  • Dr Peter Gøtzsche Les psychotropes psychiatriques peu de bénéfices, beaucoup de dégâts

Crimes et suicides induits par certains médicaments en psychiatriques – Vidéo –

Psychotropes – morts sous ordonnance : les morts cachées de l’industrie psychiatrique

le scandale mortel du Prozac – page FB du docteur Résimont

Mensonges & Risperdal – Les Echos du 4 nov 2013

Un comprimé pour le néo libéralisme – David Healy

80 % des médicaments ne servent à rien – professeur Ph Evin – Vidéo –

44 psychiatres en infraction avec la loi – liens d’intérêts ( site Neptune )

Drogues psychiatriques : un assaut contre la condition humaine – (R Withekaert ) psychiatrie et droit –

– Profits macabres – Vidéo – L’histoire cachée des drogues psychiatriques

Corruptions en psychiatrie –( avec la censure scientifique ) par Robert Withakert

Effets des vaccins & corruptionDidier Raoult

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Nous arrêtons là notre liste , car elle serait très longue à énumérer… Servier , et tous les autres …

D’autre part nous considérons les antipsychotiques ou neuroleptiques comme des béquilles souvent nécessaires , qui rendent beaucoup de service , mais qu’il faut surveiller comme le lait sur le feu ! Et retirer dès que possible – Prochainement nous essayerons de créer une page dédiée aux personnes mortes sous traitement , dans l’indifférence générale et des médias et des professionnels de la psychiatrie –

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Dérapages ( surtout des institutions )

– Psychiatrie – les dérapages se succèdent _ Mediapart -( les contes de la folie ordinaire )

Dérapages pointés au centre psychothérapique de l’Ain par la contrôleur des lieux de privation de liberté

– La psychiatrie est en dérapage incontrôlé– les dérives du « DSM »

Livres sur le milieu médical

  • Corruptions et crédulité en médecine – Doc Ph Even
  • Les brutes en blanc – doc Martin Wincler
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préface

David Healy, MD FRC Psych est psychiatre, historien de la psychiatrie,chercheur en psychopharmacologie et directeur du North Wales Department of Psychological Medicine, College of Medicine, Cardiff University, Bangor, Royaume-Uni.

Monique Debauche est psychiatre à Bruxelles, Belgique

Gilles Mignot est pharmacologue et psychiatre, praticien hospitalier au CHU de Nice, responsable de la rubrique << Rayon des nouveautés ›> à la revue Prescrire, France

L’édition originale, Psychiatric Drugs Elplaíned, 5th edition (ISBN 978-0-7020-2997-4), a été publiée par Churchill Livingstone, une marque d’Elsevier Ltd.

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Préfaces

1 Préface de l’édition française par Gilles Mignot

Gilles Mignot Pharmacologue et psychiatre, Praticien hospitalier au CHU de Nice, Responsable de la rubrique « Rayon des nouveautés ›› à la revue Prescrire –

Dans cet ouvrage, David Healy présente les classes de médicaments psychiatriques de manière très complète et indépendante de celle fournie par les firmes pharmaceutiques. Le tableau qu’il brosse n’est pas reluisant. Les antidépresseurs n’agissent que chez 50 % des patients, à comparer aux 40 % des patients soulagés par un placebo. Faut-il d’ailleurs parler d’effet antidépresseur Rien n’est moins sûr et il n’est pas rassurant de constater que les inhibiteurs dits << spécifiques ›› de la re capture de la sérotonine (ISRS), commercialisés comme antidépresseurs, augmentent le risque suicidaire même lorsqu’ils sont prescrits à des patients non déprimés. Le traitement des psychoses n’a pas non plus progressé de manière tangible. Les médicaments neuroleptiques les plus récents, même camouflés derrière l’appellation d’antipsychotiques atypiques ››, ont globalement autant d’effets indésirables que les médicaments plus anciens, sans être plus efficaces.

A vouloir simplifier jusqu’à la caricature les modes d’action supposés des médicaments agissant sur le système nerveux central, on oublie les multiples interactions entre systèmes neuronaux utilisant des neuromédiateurs différents et on ne progresse pas dans la compréhension des mécanismes à l’origine des maladies mentales.

Aujourd’hui, dès sa petite enfance, chaque être humain est un malade qui s’ignore et qu’il conviendrait de médicamenter. Les maladies déjà connues ont été redéfinies, redécoupées au gré des << niches thérapeutiques ›› à occuper, une maladie correspondant à chaque médicament. Tout enfant un peu remuant est candidat à l’étiquette d’hyperactif et se verra soumis à des dérivés amphétaminiques dont les effets néfastes à long terme sont encore mal connus. D’ailleurs, point n’est besoin d’être remuant, puisque pour satisfaire aux critères diagnostiques du syndrome d’hyperactivité avec déficit de 1’attention, il suffit d’avoir des troubles de l’attention, symptômes aux limites floues et fluctuantes en fonction de l’âge. Mieux, cette pseudo-maladie persisterait à l’âge adulte ouvrant la voie à des traitements à vie. La contagion intergénérationnelle est réciproque. La psychose maniaco-dépressive, rebaptisée « trouble bipolaire ›› pour être plus vendeur, toucherait non seulement les adultes mais aussi les enfants dès leur plus jeune âge.

La classification traditionnelle des médicaments à visée psychique ne correspond plus à grand chose : les limites entres les classes sont devenues floues, d’autres médicaments ont été détournés de leur usage ancien dans d’autres domaines thérapeutiques pour le traitement des maladies psychiques. Ainsi en est-il de certains antiépileptiques maintenant proposés bien au-delà du cercle restreint de l’épilepsie.

La Panacée, recherchée depuis l’Antiquité, aurait été découverte récemment. Les ISRS sont, en effet, commercialisés aussi bien pour la dépression que pour les troubles anxieux. A quoi bon, des lors, s’évertuer à poser le bon diagnostic alors qu`il suffirait devant toute souffrance psychique de prescrire un ISRS et de rajouter un « antipsychotique atypique ›> si cela ne donne pas l’effet escompté, pratique de plus en plus courante dénoncée par l’auteur.

« Mais enfin, direz-vous, tous ces médicaments n’ont-ils pas fait l’objet d’études dont on nous dit qu’elles seraient fort coûteuses ? ›>. D’ailleurs les plus grandes revues scientifiques internationales sont pleines de comptes rendus d’essais comparatifs randomisés en double aveugle. Ils sont devenus la référence incontournable de la médecine basée sur les preuves (Evidence Based Medicine (EBM)). Evidence Based Medicine ou Evidence Biaised Medicine ‘? En réalité, ce livre montre que la quasi totalité de ces essais est mise en place et réalisée par les firmes pharmaceutiques pour répondre aux demandes de leurs services marketing, d’où risque de manipulations statistiques, résultats concernant l’efficacité occultés voire falsifiés quand ils <<dérangent ››, effets indésirables négligés, mal recueillis, voire camouflés. Quand au coûts des essais, ne vous inquiétez pas, ce sont les malades et les assurances sociales (donc chacun de nous) qui les assument puisque ces médicaments sont remboursés au prix fort même s’ils n’apportent pas de progrès thérapeutique.

La responsabilité de l’industrie pharmaceutique dans le naufrage actuel de la psychiatrie est lourde et indéniable. Mais il serait trop facile d’en faire un bouc émissaire. L’industrie n’a fait qu’occuper l’espace laissé libre par les autres parties intéressées au médicament. Les grandes agences du médicament, telles que la Food and Drug Administration (FDA) états-unienne et l’Agence européenne du médicament (EMEA), ont démissionné de ce qui devrait être leur fonction principale : la protection de la santé publique. Dépendant de plus en plus pour leur financement des redevances liées aux demandes d’autorisation de mise sur le marché, elles sont enclines à satisfaire en priorité leurs financements.

A travers les guidelines de l’ICH, les firmes en sont arrivées a dicter elles-mêmes les règles d’évaluation de leurs médicaments . Certains soignants doivent l’essentiel de leur carrière et de leurs revenus aux industriels. Et que dire des soignants qui acceptent moyennant finance de participer à des essais éthiquement discutables ? Et des praticiens qui ont abandonné leur formation continue aux mains des firmes et qui acceptent de prescrire sans esprit critique ? Les patients eux-mêmes, pourtant les premières victimes d’un système dévoyé, participent parfois a sa survie. Nombre d’associations de malades sont financées par des industriels.

Combien de patients soumis à la publicité de l’industrie viennent exiger la dernière spécialité ?

1 L’ICH [International Collaborative Harmonisation) est un petit club fermé composé de 6 membres, les agences du médicament étatsunienne, européenne et japonaise ainsi que les syndicats de l’industrie pharmaceutique dans ces trois régions du monde. Ne participent ni soignants, ni organisations de malades. L’Organisation Mondiale de la Santé elle-même n’est invitée que comme observateur, sans aucun pouvoir.

De manière fort discrète, ce club élabore les règles d’évaluation des nouveaux médicaments soumis a l’AMM et ce que doit être le contenu minimum de leurs dossiers d’évaluation. L’industrie pharmaceutique se trouve ainsi directement impliquée dans l’élaboration des règles auxquelles elle doit répondre. Mieux, en assurant le secrétariat de cet organisme, elle y joue de fait un rôle prépondérant –

Faut-il pour cela baisser les bras et céder au découragement ? Certes non. Dans de nombreux pays, on trouve des centres d’information indépendants sur les médicaments qui font le tri entre vraies et fausses nouveautés. La plupart d’entre eux se retrouvent au sein de l’International Society of Drug Bulletins {ISDB) pour s’épauler et échanger leurs expériences. De nombreux soignants refusent les journaux soi disant gratuits, ne reçoivent plus les visiteurs médicaux et consacrent beaucoup de temps à se former, à leurs frais, de la manière la plus rigoureuse possible. Au sein même des agences, certains services font, le plus souvent dans la discrétion, un vrai travail de fond.

Certains << experts ›› méritent pleinement ce nom et refusent le prêt à penser. David Healy en est un des plus brillants représentants. Il propose dans ce livre une solution quasiment révolutionnaire pour nos sociétés complexes dites « avancées ›› : en revenir au simple bon sens et remettre le patient, dans son individualité, au centre des systèmes de soin. A juste titre, l’auteur nous rappelle que les premiers psychotropes de l’époque moderne ont été découverts << par hasard ›› par des cliniciens attentifs qui ont su observer et écouter leurs malades et admettre que les effets des médicaments que ceux-ci décrivaient n’avaient rien à voir avec les effets a priori attendus. Il est urgent de revenir à des soins personnalisés adaptant pour chaque patient le traitement (médicamenteux ou non) qui lui convient le mieux après une écoute minutieuse qui l’emporte sur les a priori.

Il est urgent que les patients ne soient plus sujets mais acteurs des soins qui leurs sont prodigués, qu’ils bénéficient d’une information indépendante des firmes et non biaisée sur les divers traitements disponibles, avec leurs avantages et leurs inconvénients et qu’ils puissent ainsi participer aux décisions qui les concernent. Écouter les patients, les faire participer activement à leurs traitements en respectant au maximum leur liberté, voilà bien ce qui semble une évidence.

La lecture de ce livre est utile à tous. Elle encouragera ceux engagés dans une vision humaniste de la médecine. Pour les autres, souhaitons qu’elle constitue un véritable électrochoc.

2 Préface de l’édition anglaise

David Healy – Bangor, 2008′

Alors que le rythme du développement de nouvelles substances s’est nettement ralenti et que les médicaments réellement innovants mis sur le marché se font rares, nous assistons ces dernières années à une série de changements significatifs dans le domaine des médicaments psychiatriques. Ceux-ci sont avant tout liés à une capacité accrue des firmes pharmaceutiques à analyser nos perceptions en tant que consommateurs ou prescripteurs de médicaments. Ils sont observables dans différents domaines et se manifestent par l’augmentation des prescriptions de médicaments psychiatriques chez les enfants, un engouement soudain pour le diagnostic de trouble bipolaire ou par les stratégies marketing qui tournent autour des dysfonctionnements sexuels.

Dans ce contexte jusque-là florissant pour l’industrie, personne ne s’attendait à ce qu’un mastodonte de la psychopharmacologie ne dérape comme ce fut le cas en 2003. À ce moment précis, Lilly venait d’obtenir et GlaxoSmithKline et Pfizer étaient sur le point de recevoir une autorisation de mise sur le marché de leurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) pour le traitement des enfants. La littérature scientifique concernant ces produits prescrits en pédiatrie les présentaient universellement comme étant sûrs, bien tolérés et efficaces. Le magazine Newsweek montrait en couverture, dans le cadre de la Semaine de la Santé Mentale en 2002, l’image d’un adolescent déprimé. À l’intérieur, on pouvait lire qu’aux États-Unis, 3 millions d’adolescents étaient déprimés et donc susceptibles de se suicider.

Mais quand finalement l’agence de régulation du Royaume-Uni a examiné les données brutes issues des essais cliniques réalisés avec ces médicaments chez les enfants, elle a conclu que, bien au contraire, ces produits n’étaient ni sûrs, ni efficaces, et que loin de prévenir les suicides, ils pouvaient même les déclencher –

Comment une telle situation a-t-elle pu se produire ? Une partie du problème s’explique par le fait qu’une proportion sans cesse croissante de la littérature présumée scientifique concernant les médicaments est rédigée par des agences spécialisées en stratégies marketing et est, en termes de qualité scientifique, plus décorative que chargée de contenu. Ce qui prend l’apparence de la science n’est en fait que de l’information commerciale visant à vendre des produits. Les cliniciens, dans leurs journaux spécialisés,voient, d’un côté, la publicité pour le produit et, de l’autre, les détails d’un essai clinique randomisé sans réaliser que c’est ce dernier qui est le réel outil de la stratégie marketing de la firme.

Face à cela, la pertinence d’un livre comme celui-ci vient de ce qu’il donne aux cliniciens des outils pour encourager ceux qui prennent ces médicaments à faire confiance en leur propre expérience et à ne pas se laisser intimider par les déclarations des professionnels sur les effets supposés qui s’apparentent bien souvent à de la bio mythologie simpliste. Il y a encore 10 ans, une telle approche aurait semblé souhaitable sans être indispensable. Mais la relation du clinicien avec ses patients a évolué de telle façon que ces derniers ne se sentent plus écoutés lorsqu’ils témoignent d’une souffrance engendrée par la prise d’un médicament. Souvent, le patient se verra même conseiller dans un tel cas de doubler la dose de son traitement.

Les symptômes de sevrage, quant à eux, seront interprétés comme la réapparition de la pathologie sous-jacente nécessitant la ré-instauration ou la poursuite du traitement. Bien que des situations désagréables comme celles-ci aient toujours existé, il est maintenant manifeste que cette déconnexion entre les médecins sous l’influence des firmes et ceux d’entre nous qui prennent les médicaments prescrits peut avoir des conséquences fatales.

Les événements récents, illustrant ce qui vient d’être dit,suggèrent que des consommateurs informés et peut-être d’autres professionnels du soin pourraient être amenés à se mobiliser et à lancer des actions en faveur d’une reformulation du contrat établi entre la société et les firmes pharmaceutiques. Jusqu’à présent, ces dernières se sont, en effet, vu attribuer, en contrepartie du contrôle strict auquel elles sont soumises, un grand nombre de privilèges. Parmi ceux-ci figure l’autorisation de ne pas divulguer les données brutes issues des essais cliniques réalisés sur des personnes qui acceptent, le plus souvent gratuitement, de prendre des risques en testant des médicaments. En définitive, les résultats obtenus soit sont déformés, soit ne sont pas publiés s’ils ne vont pas dans le sens de la stratégie marketing de la firme.

Le système actuel place les médecins dans une position centrale pour défendre les intérêts des patients. Mais on observe qu’au contraire, ils se retrouvent dans une position de vulnérabilité vis-à-vis des firmes et qu’en conséquence, les patients n’ont plus le courage de s’exprimer comme ils l’auraient fait auparavant en s’autorisant à poser des questions.

Il serait dès lors grand temps de revisiter les fondements même de ce contrat, maintenant que les firmes pharmaceutiques et les médecins semblent avoir dépassé les scrupules qui les empêchaient jusqu’à présent de mettre en danger les êtres les plus vulnérables de notre société, à savoir les enfants.

Référence

1. Medawar, C., Herxheimer, A., Bell, A., Iofre, S., Paroxetine,

panorama, and user reporting of ADRs. Consumer intelligence matters in clinical practice and post- marketing drug surveillance, [nr] Rzkfë .S’afe{y Med 15 –

(2003)161~169.

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